L’interview Powo : épisode 1
Découvrez l’évolution du freelancing à travers des interviews exclusives !
L’univers du freelancing est en constante évolution, et pour y naviguer, rien de mieux que d’avoir une boussole fiable. Dans cette optique, nous lançons Les interviews Powo, une série d’articles visant à éclairer ce paysage dynamique grâce à l’expertise de nos propres équipes.
Pour le premier article de cette série, nous vous offrons des perspectives uniques avec deux de nos experts internes, Elodie, notre Manager Général, et Hugo, Chargé de recrutement.
- Elodie, dotée d’une riche expérience dans le recrutement, offre une analyse pertinente du paysage actuel du freelancing. Ses observations, puisées dans un parcours professionnel dense, nous plongent dans l’univers du freelancing tel qu’il est aujourd’hui.
- Parallèlement dans son entretien, Hugo décrit comment le profil des freelances évolue, comment Powo se distingue dans un marché concurrentiel, et quels sont les changements majeurs qu’il a remarqués sur le marché du freelancing.
Nous vous invitons à nous accompagner dans cette exploration passionnante du freelancing à travers notre série Les interviews Powo. Restez à l’écoute pour plus d’histoires captivantes, de perspectives inédites et d’analyses pertinentes.
Elodie Garric, Manager Général et Agent de Freelance Powo depuis 2018. 👇
Alexandre : Bonjour Elodie !
Elodie : Bonjour !
A : J’aimerais discuter de ton point de vue sur l’évolution du marché du freelancing. Quand tu es arrivée chez Powo, quelle était ta perception du freelancing et en quoi cela a-t-il changé aujourd’hui ?
E : Lorsque j’ai rejoint Powo, j’avais déjà une expérience en tant qu’indépendante, mais dans des domaines complètement différents. J’étais donc familière avec le freelancing, mais je ne réalisais pas à quel point il était répandu dans les professions que nous ciblons chez Powo.
Je savais que le développement informatique comptait de nombreux freelances, mais je ne m’attendais pas à voir autant d’indépendants dans les métiers plus orientés vers l’industrie.
A : Pendant la crise de la Covid-19, tu étais chez Powo. Penses tu que cette crise ait profondément changé le monde du freelancing ? Ou est-ce que le marché a repris ses anciennes habitudes ?
E : Pour moi, le marché a connu une transformation. Du côté des clients, beaucoup ont dû mettre en place des Plans de Sauvegarde de l’Emploi (PSE), les obligeant à se tourner vers le freelancing, car ils ne pouvaient plus embaucher de manière traditionnelle.
Du côté des candidats, certains qui n’étaient ouverts qu’à des contrats traditionnels ont commencé à envisager le freelancing comme une nouvelle possibilité pour trouver des missions intéressantes. Aujourd’hui, que ce soit pour les candidats ou les clients, ce qui compte avant tout, c’est l’intérêt de la mission ou les compétences du candidat, indépendamment du type de contrat.
A : Tu as mentionné avoir une expérience dans le recrutement avant de rejoindre Powo, je suppose que c’était dans le cadre du recrutement traditionnel. Quelles sont les principales différences que tu as remarquées entre le recrutement traditionnel et le recrutement de freelances ?
E : Ce qui m’a frappé au début, c’est que la relation avec les freelances est très différente. Ils sont très intéressés par notre modèle, car il n’y avait pas, il y a cinq ou six ans, de structure qui proposait ce que nous offrons : un véritable accompagnement du freelance avec une valeur ajoutée sur l’apport de mission.
Je trouve que les freelances sont beaucoup plus ouverts à la discussion et sont constamment à l’écoute du marché, curieux d’échanger avec de nouvelles personnes.
A : Quels sont les défis spécifiques que Powo a dû relever en raison de l’évolution du marché du freelancing et comment les avez-vous surmontés ?
E : Le plus grand défi a été la période de la Covid-19. Quand je suis arrivée chez Powo, l’entreprise était en activité depuis un an et connaissait une croissance constante, freinée en 2020 par la crise.
Cependant, cette période a montré la résilience du modèle. Avec peu d’arrêts de mission, nous avons pu continuer à proposer des projets aux freelances, aidant ces derniers à trouver de nouvelles missions. Le défi résidait dans notre capacité à maintenir nos activités malgré la situation liée à la Covid-19.
A : Et enfin, comment perçois-tu l’évolution du marché du freelancing en France ?
E : Comparé à il y a 5 ans, je trouve que le freelancing s’est démocratisé. Comme je le mentionnais précédemment, les gens sont de plus en plus ouverts à ce modèle, ce qui est probablement lié à une transformation plus profonde du marché du travail.
Aujourd’hui, de plus en plus de personnes cherchent à donner un sens à leur travail plutôt que de rechercher la sécurité d’un CDI et les avantages d’une entreprise.
Je pense qu’il y a une réelle volonté d’aller vers cela, qui va devenir de plus en plus prégnant pour les nouvelles générations. Ce qui compte vraiment aujourd’hui, c’est l’intérêt qu’ils trouvent dans le travail qu’ils font.
A : Merci beaucoup Elodie !
E : Merci Alexandre !
Hugo Couasnon, chargé de recrutement et Agent de Freelance Powo depuis 2022. 👇
Alexandre : Bonjour Hugo, comment ça va ?
Hugo : Bonjour Alexandre, ça va bien merci.
A : Je voulais te poser quelques questions sur le freelancing. Premièrement, comment ta perception du freelancing a-t-elle changé depuis que tu es arrivé chez Powo ?
H : Eh bien, Alexandre, je dirais que ma perception du freelancing a évolué de manière significative depuis que je suis arrivé chez Powo.
Au fur et à mesure de mes échanges avec les freelances, je remarque qu’il y a de plus en plus de profils d’ingénieurs qui s’orientent vers le freelancing. Auparavant, le monde du freelancing était surtout connu pour ses développeurs, cette typologie de métier. Mais aujourd’hui, il semble s’ouvrir à une gamme plus large de professions. Je pense que le freelancing va attirer de plus en plus de métiers et deviendra un modèle de recrutement inéluctable.
A : C’est une perspective intéressante, Hugo. Tu viens du recrutement classique. Quelle a été la grosse différence entre le recrutement classique et le recrutement spécialisé dans le freelancing ?
H : La grande différence, c’est qu’on s’adresse à un public différent. Les freelances ont fait le choix d’un statut qui leur offre non seulement un avantage en termes de rémunération, ce qui est bien connu, mais aussi et surtout un choix de liberté. Le recrutement de CDI, lui, vise plutôt à accompagner un changement de poste, avec les avantages qu’offre une société.
Aujourd’hui, les personnes en salarié qui se lancent en tant que freelance le font pour cette liberté. Il faut donc savoir s’adapter à ce nouveau public et aux besoins spécifiques de ce public. Il faut y répondre au mieux sans s’isoler dans une démarche qui serait moins commerciale que lorsqu’on recrute un CDI et où la volonté c’est vraiment de le faire changer de société pour en intégrer une autre.
A : Je vois. Comment, selon toi, Powo se distingue-t-il dans le marché du freelancing qui est de plus en plus concurrentiel ?
H : Je dirais que la force de Powo réside dans sa façon de capter le freelance et de fonctionner avec les entreprises. Contrairement à une société de services qui aurait tendance à placer des freelances simplement parce qu’elle a adopté ce type de placement, Powo se préoccupe vraiment de l’adéquation entre le freelance et l’entreprise.
Nous sommes là pour accompagner les freelances mais aussi pour aider les clients. L’objectif c’est de trouver quelqu’un qui matche. Et surtout, du côté des freelances, nous faisons attention à ne pas impacter leur rémunération. Nous rémunérons au plus juste, et nous arrivons à concilier cela avec les attentes des entreprises pour que tout le monde y trouve son compte. Je pense que c’est là que se situe le positionnement de Powo et sa force.
A : C’est une approche très équilibrée. Et quel changement as-tu remarqué dans le marché du freelance cette dernière année ?
H : Deux changements majeurs ont retenu mon attention. Le premier est lié à l’évolution des tarifs. J’ai observé que pour certains profils, il y a une envolée des prix, notamment chez les profils qui souhaitent se lancer en tant que freelance. Mais c’est une tendance que l’on retrouve également sur le marché en général. Il me semble que cela est dû en partie au fait que les personnes qui souhaitent se lancer en tant que freelance sont souvent influencées par leur entourage, qui peut surévaluer leur positionnement et les inciter à demander des tarifs journaliers moyens (TJM) plus élevés que ce qui correspondrait à leur expérience et à leurs compétences. Un TJM est toujours calculé en fonction d’un salaire brut et des charges associées, et il important que les futurs indépendants l’assimilent.
Le deuxième changement que j’ai observé est plutôt positif pour nous : de plus en plus de personnes se tournent vers le freelancing. Je pense qu’à l’avenir, le recrutement sera de plus en plus orienté vers les indépendants, avec une population en hausse sur ce segment.
A : C’est une tendance intéressante à observer en effet. Merci beaucoup pour ce partage, Hugo.
H : Merci à toi Alexandre, c’était un plaisir de discuter de ces sujets avec toi.
Nous espérons que les perspectives partagées par Elodie et Hugo vous seront utiles et enrichiront votre compréhension de cet univers fascinant.
Nous tenons à vous remercier de nous avoir accompagnés dans cette première étape de notre série Les interviews Powo. Nous espérons que vous avez trouvé ces entretiens aussi captivants et informatifs que nous.
Restez à l’écoute pour le prochain épisode de notre série. D’autres histoires passionnantes, d’autres perspectives inédites et d’autres analyses pertinentes vous attendent. À très bientôt !